Du rêve, je suis passée à la réalité.
Après une première soirée passée à Vienne avec ma sœur Marianne qui vit en Autriche depuis 4 ans, je me retrouve propulsée au point de départ à Puchberg.
Premier jour
Dernières mises au point un peu difficiles avec tout ce monde autour de moi, j’ai du mal à me concentrer. L’auberge typique nous accueille avec bonheur, excitée devant les caméras, ils me demandent sur quelle chaîne le film passera.
Nous nous engageons sur l’Arc Alpin par le massif du Schneeberg que nous traversons à 2050m en passant par la Fischer hutte, cabane figée par le vent et le froid sous une gangue de neige, preuve de la rigueur des conditions dans cette partie du massif. A l’intérieur, un tas de bières et de chocolats sont à la disposition en échange de quelques pièces de monnaie. La caisse en est pleine, je loue l’honnêteté Autrichienne ! Il est vrai que cette cabane de secours peut sauver des vies.
La descente nous permet d’accéder au début de la forêt pour trouver un système de couloir, la neige est de plus en plus lourde. Nous testons nos skis et mes fixations sont mal réglées. Le nez dans la neige, je me promets d’arranger ça ce soir. Première nuit (Hirschwang) sur la traversée. Je suis encore trop fébrile pour profiter pleinement de cet immense voyage dans lequel je me suis engagée.
Deuxième jour
Nous repartons le lendemain pour un nouveau sommet à 2007m le Heukuppe que nous atteignons par une série de passages engagés à travers des barres rocheuses. Le temps se couvre progressivement et c’est dans une atmosphère nébuleuse que je traverse une série de collines sur les hauts plateaux qui me mèneront à Altenberg, prochaine étape pour la nuit. L’accueil est toujours aussi chaleureux. Je prends conscience que le ski de randonnée (quelque soit l’age) est vraiment un sport national dans cette région. Ils sont très heureux de partager avec nous la connaissance qu’ils ont du terrain et envieux de notre objectif. Je crois que nous allons faire des adeptes à travers l’Europe et dans ce but, nous nous efforçons de réunir le plus d’informations possibles.
Troisième jour
Le mercredi 11 janvier , démarrage au petit jour. Il fait froid mais grand beau. Montée dans la forêt puis au détour d’un virage, soudain je me heurte à une troupe (le mot est faible, 15 personnes parfaitement rythmées) qui avance avec énergie en direction du sommet du Winberg. Quelques discussions et nous décidons de terminer ensemble la descente jusqu’à Neuberg. Bel exemple de rapprochement entre les peuples. Voilà pour ces trois premiers jours. L’histoire ne fait que commencer, je me réjouis de vous raconter la suite très bientôt.
Amicalement. Laurence
Bonjour je suis Alexandre le copain de votre fille, je voulais vous dire BON COURAGE pour la suite et a tres bientot
Rédigé par : Alexandre | 17 janvier 2006 à 20:34
il faut avoir du courage faire tout sa.
Je ne sais pas comment vous faite mais vous faite beaucoup et vous aite très courageuse.
thibaut
Rédigé par : manent | 17 janvier 2006 à 10:24
Bonjour Laurence ,
Je découvre aujourd'hui votre traversée et comme j'aime et je pratique aussi la montagne, à un moindre niveau, tous les mardis matin, je dirigerai le regard de mes élèves sur votre adresse afin de vous "rencontrer", de nous régaler des photos merveilleuses et aussi bien sûr prolonger notre étude ecolo.
Bon courage, à bientôt donc.
Martine Masson école d'Amfreville 14860 France
Rédigé par : Martine Masson école d'Amfreville | 17 janvier 2006 à 09:40